
La solitude est un sujet et une réalité que connait bien l’être en voie de conscientisation. Comme nous l’avons vu dans cet article, la solitude est le laboratoire dans lequel nous apprenons à entrer dans la présence à son Etre.
Il y a une différence abyssale entre la solitude inconsciente et la solitude consciente.
La solitude inconsciente est lorsque l’on est seul(e) et que notre esprit est encombré par toutes sortes de préoccupations, de bruits, de regrets, de jugements, de critiques et de désir d’exister.
La solitude consciente est lorsque l’on est seul(e) et que l’on est simplement présent en tant qu’observateur à tout ce qui se passe en soi maintenant, pas demain, ni hier, MAINTENANT seulement et uniquement.

Il y a une différence entre être seul(e) et se sentir seul(e).
On peut se sentir seul(e) dans une foule. Comme on peut être seul(e) sans se sentir seul(e) pour autant.
Simplement parce que l’on est installé dans la présence de son Etre qui Lui est connecté avec le grand Tout.
Plus on s’installe dans cette solitude consciente, plus on prend la responsabilité d’exister dans notre unicité et d’être Soi m’Aime en toute humanité. Cette simple présence à soi devient alors un formidable transformateur qui permet à la souffrance de se transformer en sagesse, la peur en courage et la colère en compassion.

Chaque fois que l’on décide de vivre un moment de solitude consciente, on s’entraine spirituellement à entrer dans la présence de son Etre.
Tandis que les autres sont esclaves du besoin constant de stimulations extérieures, d’approbations des autres et de divertissements en tous genre, l’être conscientisé devient libre de trouver la joie dans le silence, l’inspiration dans le calme et l’Amour dans la présence à Lui m’Aime.
Dans la réalité de la Présence, tout est inter-connecté et tout est vivant. Seule (!) la solitude nous permet de découvrir cette réalité. Elle nous apprend à nous habiter jusqu’à ce que l’on sente que l’on a toujours été chez soi !
Dans l’article suivant, nous verrons comment maîtriser sa solitude et en faire une voie d’éveil à sa complétude.